Sanction disciplinaire : quelles sont les conséquences d'une consultation tardive du CSE ?

Publié le 28/03/2024 à 10:49, modifié le 29/03/2024 à 10:29 dans Sanction et discipline.

Temps de lecture : 4 min

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Une disposition conventionnelle ou le règlement intérieur applicable à votre entreprise peut imposer la consultation du CSE dans le cadre d'une procédure disciplinaire. Si le fait de ne pas consulter les élus entraîne l'annulation de la sanction, qu'en est-il lorsque vous les consultez trop tardivement ?

Sanction disciplinaire : la consultation du CSE peut ĂŞtre obligatoire

Lorsque vous envisagez de licencier un salarié protégé, dans une entreprise de 50 salariés ou plus, le CSE doit obligatoirement être consulté sur le projet de licenciement disciplinaire (Code du travail, art. L. 2421-3).

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Cette consultation s'impose uniquement lorsque le licenciement concerne un élu du CSE, un représentant syndical au CSE ou un représentant de proximité.

En dehors de cette situation, le CSE n'a pas, en principe, à être consulté.

Toutefois, le règlement intérieur ou les dispositions conventionnelles applicables à votre entreprise peuvent prévoir que le CSE doit être consulté dans le cadre de la procédure disciplinaire. Vous êtes alors tenu de respecter cette étape supplémentaire, qui s'ajoute à la procédure légale.

Dans ce cadre, la consultation du CSE constitue une garantie de fond pour le salarié, et le fait de ne pas la respecter entraîne l'annulation de la sanction prononcée. Mais qu'en est-il lorsque vous consultez tardivement le CSE ? Cette irrégularité emporte-t-elle également l'annulation de la sanction ?

C'est à cette question qu'a répondu la Cour de cassation, dans un arrêt du 20 mars 2024.

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