Un élu en arrêt pour accident du travail doit-il être convoqué à une réunion du CSE ?
Contenu ancien
Il se peut que les informations contenues dans cet article et les liens ne soient plus Ă jour.
Le contrat de travail d’un salarié peut être suspendu suite à la survenance d’un accident du travail. Mais qu’advient-il de son mandat si ce dernier est membre de la délégation du personnel au CSE ? Doit-il, tout de même, être convoqué aux réunions de l’instance ?
Sur cette question, la Cour de cassation juge, avec constance, que la suspension du contrat de travail n’a pas pour effet de suspendre l’exécution du mandat.
De ce fait, un membre du CSE placé en arrêt de travail doit être malgré tout convoqué aux réunions du comité, et ce, même en cas d’hospitalisation (Cass. crim., 16 juin 1970, n° 93-13.269).
A défaut, l’employeur se rend coupable d’une entrave au fonctionnement régulier de l’instance.
Bon Ă savoir
L’élu reste cependant libre d’exercer son mandat et donc de se présenter aux réunions du CSE. Son absence ne peut justifier, à elle seule, une sanction disciplinaire pour non-respect d’une consigne donnée par l’employeur.
- Taux AT/MP 2025 : mise à jour des paramètres de calcul au 1er maiPublié le 30 avril 2025
- Instruction AT/MP : l’employeur ne peut pas consulter les certificats médicaux de prolongationPublié le 22 avril 2025
- Tarification AT/MP : les règles relatives à l'imputation des AT/MP mortels sur le compte de l'employeur préciséesPublié le 18 avril 2025
- Accident du travail mortel : le rapport d’autopsie désormais protégé par le secret médicalPublié le 15 avril 2025
- Cotisations AT/MP : les taux de 2025 seront applicables à partir du 1er maiPublié le 28 mars 2025



