Surveillance post-professionnelle des salariés : une circulaire fait le point
Contenu ancien
Il se peut que les informations contenues dans cet article et les liens ne soient plus Ă jour.
Les salariés qui ont été exposés à certains risques justifiant un suivi médical renforcé bénéficient d’un suivi post-professionnel en lien avec le médecin traitant. Une circulaire de l’Assurance maladie présente les modalités de mise en place de ce dispositif.
Les bénéficiaires du suivi post-professionnel
La loi santé met en place une visite de fin de carrière au cours de laquelle le médecin du travail réalise la synthèse des expositions auxquelles les salariés ont été soumis.
Les salariés qui ont été exposés à certains risques justifiant un suivi médical renforcé bénéficient par ailleurs d’un suivi post-professionnel en lien avec le médecin traitant. Les salariés bénéficiaires de ce dispositif sont ceux exposés :
- au risque de pneumoconiose ou autres maladies pulmonaires en lien avec l’amiante, la silice ou encore le fer ;
- aux substances cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques ;
- aux radiations ionisantes.
La procédure à suivre
Afin de pouvoir bénéficier de ce suivi post-professionnel (SPP), le salarié doit le demander à sa caisse d’affiliation en produisant la synthèse des expositions établie par le médecin du travail, qu’il ait ou non bénéficié de sa visite de fin de carrière.
Dès réception de la demande, la Caisse instruit celle-ci à partir de la synthèse des expositions établie par le médecin du travail, le document valant attestation d’exposition sans qu’il soit nécessaire de mener des investigations complémentaires.
Le médecin conseil sollicite ensuite, s’il le juge nécessaire, l’avis du centre de consultation de pathologie professionnelle ou le centre régional de pathologies professionnelles et environnementales (CRRPE) pour définir le protocole de surveillance adapté à la situation.
Sur la base de cet avis, la Caisse d’assurance maladie notifie à l’assuré la nature et la fréquence des examens accordés par le médecin conseil. Ces examens bénéficient d’une prise en charge à 100 %.
Circulaire 4/2023 du 30 mars 2023 sur la mise en place d’un nouveau cadre règlementaire pour le suivi post professionnel
Responsable RH dans une entreprise du secteur du BTP
- La reconnaissance par les conditions de travail : la boîte à outils de l’ergonomiePublié le 30 avril 2025
- La pénibilité au travail ne concerne pas vraiment les cadresPublié le 30 avril 2025
- Le bruit au travail ça ne concerne pas vraiment les jeunesPublié le 23 avril 2025
- Journée mondiale 2025 de la sécurité et de la santé au travailPublié le 15 avril 2025
- Le bruit au travail on ne peut rien y faire ça fait partie de l’environnement de travailPublié le 2 avril 2025