Précisions sur le motif économique du licenciement en cas d’adhésion au CSP : à partir de quand ?

Publié le 11/04/2023 à 10:00 dans Licenciement.

Temps de lecture : 5 min

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L’adhésion du salarié à un contrat de sécurisation professionnelle (CSP) ne vous dispense nullement de lui exposer le motif économique à l’origine de la rupture de son contrat de travail. Vous serez en mesure, le cas échéant et dans un délai limité, d’y adjoindre des précisions. Une incertitude, dorénavant résolue par la Cour de cassation, planait cependant sur le point de départ de ce délai.

La connaissance du motif économique du licenciement : préalable indispensable pour faire adhérer un salarié à un CSP

Le licenciement pour motif économique doit reposer sur une cause réelle et sérieuse. De ce fait, vous devez signifier à votre salarié le motif économique à l’origine de la rupture de son contrat de travail.

Cette exigence de motivation ne supporte aucune exception. Elle s’impose de la même façon lorsque le salarié accepte d’adhérer à un CSP.

En effet, rappelons ici que l’adhésion au CSP ne représente qu’une modalité du licenciement économique. Elle n’est réservée qu’aux salariés de certaines entreprises (moins de 1000 salariés, en redressement ou en liquidation judiciaire). Informés de cette opportunité par écrit, ils disposent d’un délai de réflexion de 21 jours pour transmettre leur bulletin d’adhésion. En cas d’acceptation, la rupture du contrat de travail est constatée et ses effets reportés au terme du délai de réflexion.

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