Les troubles musculosquelettiques apparaissent forcément avec l’âge

Faux.

En 2012, les salariés de plus de 50 ans représentaient près de 47 % des déclarations de troubles musculosquelettiques comme maladie professionnelle. Mais l’âge, pas davantage que les autres facteurs individuels (diabète, antécédents de fracture articulaire, etc.), n’entraîne pas automatiquement l’apparition de troubles musculosquelettiques (TMS).

Les TMS sont des maladies multifactorielles.

Pour rappel, les principaux facteurs de risque biomécaniques sont :

• la forte répétitivité des gestes ;
• les efforts excessifs ;
• le travail nécessitant des gestes précis et très fins ;
• les postures inconfortables ou maintenues durant de longues périodes telles que le travail bras au-dessus du niveau des épaules.

Les contraintes organisationnelles, par exemple le manque de pauses ou d’alternance entre des tâches plus ou moins sollicitantes ainsi qu’une durée de travail excessive, augmentent le risque de TMS.

Les entreprises peuvent donc réduire l’apparition des TMS. La prévention passe par un dépistage préalable des situations de travail à risque, puis par une intervention ergonomique.

Cette analyse permet de cibler les actions les plus appropriées en privilégiant les mesures de prévention collective telles que :

• choisir les machines les moins vibrantes possibles ;
• aménager les postes de travail en s’appuyant sur les normes ;
• favoriser l’entraide et donner des marges de manœuvre aux salariés.

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