Politique et vie professionnelle
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Suite au sondage des Editions Tissot réalisé par OpinionWay sur l’articulation entre politique et vie professionnelle, il apparaît qu’une majorité de salariés parle de politique sur leur lieu de travail. Qu’est-ce qui incite ces salariés à partager leurs points de vue ? Ces discussions peuvent-elles être interdites sous prétexte qu’elles empiètent sur le temps de travail ?
Plus de la moitié (57 %) des salariés interrogés pour le sondage des Editions Tissot parlent de politique avec leurs collègues sur leur lieu de travail.
En revanche, ils ne sont que 15 % à le faire avec leurs clients, 14 % avec leurs prestataires ou fournisseurs : il ne faut pas mélanger le monde des affaires avec le monde politique, ainsi que nous l’explique Ronan Chastellier, sociologue :
Ce sont les seniors qui parlent le plus de politique : les 50 ans et plus sont 62 % à aborder les sujets politiques avec leurs collègues, contre « seulement » 48 % des 18-24 ans.
Et ce sont toujours les seniors qui partagent le plus leurs opinions, puisque 47 % d’entre eux affirment que leurs collègues savent pour qui ils votent, contre 31 % pour les 18-24 ans.
Pourquoi cet intérêt des salariés pour les discussions politiques ?
Ronan Chastellier nous fait part de son analyse sur le sujet :
Un employeur peut-il interdire les discussions politiques ?
Un employeur peut s’inquiéter des répercussions de ces échanges sur le temps de travail de ses salariés, et souhaiter interdire purement et simplement ce genre de discussions : mais est-ce possible ?
Par exemple, le règlement intérieur de l’entreprise peut-il contenir des dispositions visant à interdire les discussions politiques ?
Isabelle Vénuat, juriste aux Editions Tissot, apporte des précisions sur ce sujet :
Téléchargez les résultats de ce sondage :
Sondage des Editions Tissot réalisé par OpinionWay du 21 au 29 septembre 2011 : « Politique et vie professionnelle »
Journaliste ? Voir le communiqué de presse.