La fidélité à l’entreprise

Publié le 14/04/2015 à 11:22.

Temps de lecture : 3 min

Selon un sondage des Editions Tissot réalisé par OpinionWay, 51 % des salariés seraient prêts à changer d’entreprise. Ce qui les pousserait à être infidèles à leur entreprise ? Une augmentation de leur rémunération pour 53 % des personnes interrogées. Mais à l’inverse qu’est-ce qui leur donne envie d’être fidèle à leur entreprise ? 39 % répondent la proximité de leur domicile…

La fidélité à l’entreprise : 51 % des Français pensent changer d’entreprise

35 % y pensent et 16 % souhaiteraient vraiment changer d’entreprise. Le salarié en contrat à durée indéterminée a la possibilité d’être à l’initiative de la rupture en remettant sa démission. Sa volonté de rompre doit être claire et non équivoque. Claquer la porte après un incident en disant je ne reviendrai plus ou simplement ne plus revenir travailler ne suffit pas pour considérer que le salarié a démissionné.

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Le salarié en contrat de durée déterminée ne peut remettre sa démission que s’il a trouvé un contrat à durée indéterminée. La rupture est également possible d’un commun accord avec son employeur.

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La fidélité à l’entreprise : 31 % ne changent pas d’entreprise en raison du risque financier

Démissionner pour un nouvel emploi peut être risqué financièrement si la relation avec la nouvelle entreprise ne convient pas. Le salarié peut-être amené à se poser de nombreuses questions concernant ses revenus. Quelles seront ses ressources financières s’il y a une nouvelle rupture ? Peut-il bénéficier des allocations chômage ?

La rupture décidée d’un commun accord en négociant une rupture conventionnelle peut atténuer ce risque financier sans totalement le faire disparaitre. En effet, l’employeur organise avec le salarié, au cours d’un ou plusieurs entretiens, les modalités de la rupture, notamment le montant de l’indemnité de rupture (au minimum le montant de l’indemnité légale ou conventionnelle de licenciement). Ce mode de rupture permet également au salarié de bénéficier des allocations chômage, s’il remplit les conditions.

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La rupture conventionnelle ne peut être conclue qu’avec des salariés en CDI…

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La fidélité à l’entreprise : les raisons qui poussent les salariés à être fidèles

Qu’est-ce qui pousse les salariés à être fidèles à leur entreprise ? 39 % déclarent que la proximité de leur domicile est l’élément qui leur donne le plus envie de rester fidèle à leur entreprise. La stabilité de leur entreprise pour 32 % des salariés, la relation avec leurs collègues pour 31 %. Ce dernier chiffre peut être rapproché d’un précédent sondage « Amitié au travail » où 93 % des Français déclaraient que l’on se fait des amis au travail parmi les collègues. Pour rappel, la mésentente peut être un motif de rupture. En effet, si elle repose sur des faits objectivement précis, vérifiables et imputables à un salarié, l’employeur peut engager une procédure de licenciement.

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La fidélité à l’entreprise : infidèle pour une augmentation, une promotion ou suite à une opportunité au bon moment

53 % des Français quitteraient leur entreprise pour une augmentation, 35 % pour une promotion, 33 % suite à une opportunité.

Les avantages sociaux et en nature sont aussi des éléments attractifs qui pousseraient les salariés à être infidèles. Parmi ces avantages, on retrouve les titres restaurant, le véhicule de fonction, la complémentaire santé qui, au plus tard le 1er janvier 2016, sera proposée dans toutes les entreprises.

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La fidélité à l’entreprise : plus facile que la fidélité dans le couple ?

23 % répondent qu’il est plus facile d’être fidèle à son entreprise. Les tentations sont-elles partout les mêmes ?

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